Dans un contexte de précarité grandissante mise en lumière par le dossier de rentrée de l’Union Étudiante, la CSTE publie un livret clair et concis pour rassembler les informations principales et offrir un premier panorama “porte d’entrée” des aides aux étudiant·es dans le Haut-Rhin.
Un livret distribué à tous les premières années de l’université…
La CSTE publiera le 1er septembre un livret inédit à destination des étudiant·es du Haut-Rhin.
Tout au long de ses 14 pages, le livret couvre de nombreux aspects de la vie étudiante : aides financières, logement, culture, sport, santé, formation, lutte contre les violences sexistes et sexuelles ; et vise à répondre aux difficultés et inquiétudes des étudiant·es. La CSTE fait partager son expertise dans l’accompagnement des étudiant·es pour fournir un livret qui rassemble les aides des différents acteurs pour faire un indispensable pour la rentrée étudiante dans le département.
“Le livret a été pensé pour que chaque étudiant·e du Haut-Rhin s’y retrouve.”
Une partie plus importante est dédiée aux étudiant·es de l’UHA et au fonctionnement de l’université. Le livret sera distribué gratuitement à tous les étudiant·es arrivant en première année à l’université (L1, BUT1, 1ere année de prépa) via le starter pack mis en place par le budget participatif (cf. CP la CSTE redonne la parole aux étudiant·es). Le livret sera également disponible en ligne sur le site cste68.fr et traduit en plusieurs langues.
…pour accompagner face à une précarité record
Ce livret répond à un constat partagé par nombre d’acteurs : les étudiant·es connaissent mal les aides qui leurs sont destinées. Les aménagements d’étude liés à un handicap, au salariat, les aides d’urgence, … sont connus trop tard dans l’année et mènent à des situations dramatiques. Des étudiant·es qui s’enfoncent dans la précarité, s’isolent, préfèrent arrêter leurs études.
Mais le problème de la précarité, ce n’est pas la méconnaissance des aides, mais fondamentalement leur insuffisance. Dans son dossier de rentrée, l’Union Étudiante montre qu’en 7 ans, c’est 2650 € de pouvoir d’achat en moins pour les étudiant·es. Finalement avec Macron tout augmente, sauf les aides. Dès la rentrée, la CSTE reprend son action syndicale telle qu’elle le conçoit : à la fois l’accompagnement des étudiant·es et la lutte pour la défense et l’acquisition de droits étudiants.