Face au mal-logement et à la précarité étudiante, la CSTE plante ses tentes sur le campus

Pendant que les patrons mangent à Versailles, les étudiants dorment dans la rue.

+10% de hausse des loyers des studios étudiants
16 étudiants pour un logement Crous
600 000 logements Crous manquants

Les chiffres à l’échelle nationale parlent d’eux-mêmes. Le mal-logement est une réalité pour des milliers d’étudiant·es en cette rentrée 2023. Une réalité que nie le gouvernement d’Emmanuel Macron, qui dédie aux plus riches une aide de 24 milliards d’euros, contre seulement 2,4 milliards pour les étudiant·es.
Le Haut-Rhin n’est d’ailleurs pas épargné par le fléau du mal-logement et de la précarité étudiante, avec des résidences privées aux loyers démesurés qui fleurissent ces dernières années à Mulhouse notamment, tirant ainsi profit du vide laissé par la trop pauvre offre de logements CROUS. C’est donc pour faire entendre la colère des nombreux·ses étudiant·es laissé·es pour compte que la Communauté Solidaire des Terres de l’Est (CSTE) se mobilise.
Dès lundi soir, des tentes seront installées sur le campus Illberg pour rendre visible une situation qui ne peut plus être ignorée des responsables politiques. Le temps n’est plus ni aux concertations sans cesse repoussées sur la réforme des bourses ni à l’attente d’un rapport Lioger sur le logement étudiant qui ne sortira jamais – des aveux même de la ministre Sylvie Retailleau.

Nous revendiquons :

  • Le gel des loyers ;
  • La mise en place d’un revenu d’autonomie de 1128 € pour toutes et tous, pour que plus aucun·e étudiant·e ne vive sous le seuil de pauvreté ;
  • L’augmentation de 100€ des APL pour les moins de 26 ans ;
  • Un plan national de construction de 150 000 logements Crous à court terme et de 600 000 logements à terme.